9 millions de pauvres et 5,5 millions de chômeurs en France
Nos petites et moyennes industries indépendantes sont notre principal potentiel de croissance en particulier à l'exportation.
Les grands groupes industriels français ne créeront que peu ou pas d'emplois en raison des effets conjugués de la délocalisation et de l'automatisation. Confrontés à la mondialisation, ils sont tenus d'investir à l'étranger pour assurer leur prospérité.
Découvrez un projet susceptible de générer en cinq ans
et sans aucune dépense supplémentaire pour l'Etat:
Un emploi créé dans l'industrie génère 2,3 emplois dans les services et le commerce
(Alternatives économiques hors- serie n° 93 - 3ème trim 2012)
-72milliards de chiffre d’affaires à l’exportation,
Ce qui permettrait de résorber notre déficit commercial - (non compris le chiffre d'affaires induit dans les services et le commerce).
- 56 milliards d’économies pour les finances publiques :
11 milliards sur les coûts directs du chômage et 45 milliards sur les coûtsinduits du chômage (manque à gagner en termes sociaux et fiscaux), non compris les coûts dérivés.
Sources: SESSI, DARES et un sondage effectué auprès des TPI et des PMI exportatrices qui exposaient à la foire internationale de Cologne.
A quoi bon investir dans la formation, la compétitivité, la recherche, la qualité et le service si nos petites et moyennes industries ne sont pas présentes sur le marché mondial pour vendre à plus de deux milliards de consommateurs solvables.
L'importance de notre déficit commercial (61,2 Mds en 2013) est due en grande partie à l'absence de vendeurs sur le marché mondial, notamment sur les salons spécialisés internationaux
Pour vendre , il faut être présent et la présence nourrit l'image.
Lever les obstacles à la présence de nos petites et moyennes industries à l'export,
c'est l'enjeu de ce projet
Or, nos petites et moyennes industries, qui représentent notre principal potentiel de croissance, seront incapables de vendre à l'international tant que le financement de la création d'un emploi de vendeur export sera considéré par les banques, non comme un investissement, mais comme un besoin en trésorerie (taux de 8% sur 2 ans pour un besoin en trésorerie contre 4% sur 7 ans pour un investissement matériel).
Cela explique en grande partie, le faible taux de maintien des primo-exportateurs et l'importance de notre déficit commercial.
Il serait souhaitable que la nouvelle BANQUE PUBLIQUE D'INVESTISSEMENTpallie à la défaillance des banques privées en créant un nouveau type de financement “vendeurs export” qui prenne véritablement en compte:
1° le temps nécessaire pour couvrir le coût d'un vendeur à l'international (5 ans) pour ne pas mettre en danger l'entreprise et ses emplois.
2° la faiblesse des marges et le manque de fonds propres de nos TPI et de nos PMI indépendantes qui ne leur permet pas de financer le coût d'un vendeur à l'export, investissement commercial difficile à apprécier en terme de délai et de taux surtout avec la crise économique.
Selon un sondage effectué auprès des PMI indépendantes exportatrices qui exposaient à la foire internationale de Cologne,
la création d'un service-export (1 vendeur debout + 1 vendeur assis) dans une PMI indépendante
génère en 5 ans, 2 millions d'€ de chiffre d'affaires à l'exportation et 33 emplois
10 emplois créés dans la PMI (C.A annuel moyen par salarié: 200 000 €) et 23 emplois induits dans les services et le commerce.
mais la PMI indépendante ne couvre le coût de son service-export qu'à partir de la sixième année.
l'essence de ce projet repose sur ce constat
C'est pourquoi, ce projet préconise deux mesures pour lever les obstacles au développement des exportations des TPI et PMI:
1 -création d'un crédit d'impôt «salons spécialisés internationaux»
2 - création par la B.P.I. d'un nouveau type de financement
«vendeur-export»
avec sept conditions essentielles à respecter pour mobiliser les PMI à l'export sans les mettre en danger -
A - pour financer la création de service-export avec recrutement de vendeur-export
Cinq PMI ou TPI recrutent en commun un V.M.E pour vendre sur un pays et sur un même marché.
Ce projet a été élaboré par Pierre Voidet, Président de l’association, à partir de son expérience de dirigeant d'une petite entreprise industrielle exportatrice et de son engagement en faveur du développement des exportations des TPI et PMI indépendantes depuis 1980.
1 - création d'un crédit d'impôt
“salons spécialisés internationaux”
Extrait de la loi de finances 2008: « les PMI françaises sont sous-représentées sur les salons internationaux. L'Espagne, la Grande-Bretagne et l'Allemagne consacrent aux salons internationaux entre 7 et 8 fois plus de subventions publiques que la France, l'Italie près de 4 fois. La subvention moyenne par opération accordée par l'Espagne, l'Allemagne et l'Italie est 3 fois supérieure à la subvention accordée par la France ».
Au salon de DUBAI, il y avait: 400 exposants allemands, 250 exposants italiens, 200 exposants espagnols et40 exposantsfrançais
Réflexions de cadres export «un exportateur chevronné ne bénéficie d'aucune aide pour les salons à l'export s'il n'utilise pas les services d'Ubifrance» «pour des salons comme le Mosbuild (Moscou) ou pour le National Hardware Show (USA), il est impossible de réunir 10 participants (minimum requis pour la labellisation)et toutes les conditions de régionalités pour faire une demande de subvention, et il n'y a pas non plus d'action via Ubifrance, car Ubifrance ne peut pas couvrir tous les salons, donc aucun soutien vers les salons de ces pays, qui sont pourtant des mastodontes. Idem pour Feicon Batimat au Brésil, où il n'y a plus de pavillon France, faute d'un nombre suffisant d'incrits via Ubifrance, et aucune aide en substitution».
Pour limiter les régions et les CCI, on a durci les critères de la labellisation (10 entreprises, 3 régions représentées, 30% des participants extérieurs à la région des organisateurs). Ce qui handicape également les PMI. Le nombre d'entreprises (7 ou 8) doit être le seul critère de la labellisation qui doit être réservée exclusivement aux salons spécialisés, ce qui élimine les salons ouverts au public.
Selon Bruxelles «les aides accordées pour les salons étrangers ne sont pas considérées comme des aides à l’exportation » (règle de minimis). La France n'a pas su profiter de cette opportunité. Cela démontre la nécessité de reconsidérer notre dispositif de soutien pour les salons internationaux.
Conditions du crédit d'impôt par “salon spécialisé export”:
Financement du crédit d'impôt: redéployer les crédits affectés aux salons-export en réservant le crédit d'impôt aux salons spécialisés et en limitant son montant par salon et par entreprise.
(déductible de la déclaration de TVA pour les PMII de moins de 50 ou 100 salariés)
Montant du crédit d'impôt par salon-export: 4 000 € en Europe et 5 500 €hors Europe (plafond annuel du crédit d'impôts: 40 000 €).
Coût d’un stand de 9 m² sur 4 jours:6 500€ en Europe, 9 000€ hors Europe (location du stand, décoration, voyage, frais de séjour, transport etc).
Le crédit d'impôt sera majoré de 10% si une association professionnelle recrute un responsable “salons collectifs internationaux”, chargé d'organiser 7 à 8 salons spécialisés à l'export par an pour un minimum de 10 entreprises). Exemple : OUTILEX (émanation du syndicat d'outillage rattaché à la F.I.M) finance un responsable “salons collectifs internationaux” pour une vingtaine de PMI adhérentes.
Mieux vaut aider une PMI qui participe à 10 salons export de 9 m²
plutôt que celle qui participe à un seul salon export de 90 m²
Le crédit d'impôt est la procédure la moins coûteuse en gestion pour l'Etat
et la plus motivante pour les TPI et PMI indépendantes
2 - création d'un nouveau type de financement
“B.P.I vendeur-export”
recrutés parmi les jeunes diplômés (dut, BTS commerce international) et les universitaires sans diplôme (prévoir formation)
Pour lever les obstacles à l'EXPORT, le prêt doit respecter les sept conditions énoncées ci-dessous :
1 - financement du prêt par la banque publique d'investissement(100%), s'il y a création d'emplois de vendeur-export.
2- durée du prêt: 10 ans avec un montant maximum de 300 000 € pour 2 emplois export créés, ce qui correspond au besoin en trésorerie sur cinq ans, le reste étant couvert par le chiffre d'affaire réalisé pendant ces 5 années (prêt: 150 000 € par emploi-export créé)
3 - versement dégressif du prêt sur 5 ans, pour limiter le coût des intérêts et arrêter les versements si le C.A export est insuffisant.
4 - différé d'amortissement de 5 ans (capital et intérêts), temps nécessaire pour couvrir le coût du service export (y compris les vendeurs).
5- remboursement du prêt sur cinq ans à compter de la sixième année avec des versements progressifs pour tenir compte de l'évolution du C.A export
6- sans garantie, à condition que ce prêt export soit exclusivement utilisé pour financer le service export (salaire des vendeurs export compris).
7- taux du prêt: égal au taux accordé à un particulier pour un prêt immobilier, compte tenu des effets induits du projet dans l'économie
A- pour financer la création de 12 000 service-export
(1vendeur “debout” + 1 vendeur “assis”)
Le vendeur export “assis “est indispensable pour un primo-exportateur afin de gérer le travail apporté par le vendeur “debout”
Modalités du financement “service– export”(vous reporter aux sept conditions énoncées ci-dessus)
montant du prêt: 300 000 € maxi pour la création d'un service-export avec 2 vendeurs:
1 debout + 1 assis (150 000 € pour un vendeur recruté)
total des prêts pour 12 000 service-export:12 000 services export x 300 000 € par PMI = 3,6 Mds d'€
contrat d'apprentissage de 3ans, (SALAIRE MINIMUM + INTERESSEMENT) à la fin du contrat, si l'objectif de C.A est atteint, il y a recrutement en CDI.
B- pour financer la création de 24 000 emplois de V.M.E
“Vendeurs Multicartes Export”
Cinq PMI ou TPI recrutent en commun un Vendeur Multicartes Export (V.M.E)
pour vendre sur un pays et sur un même marché. Possibilité de recruter plusieurs VME par entreprise.
Modalités du financement “vendeur multicartes export “V.M.E (vous reporter aux sept conditionspage 2)
montant du prêt: 5o ooo € pour chacune des PMI qui recrutent en commun un vendeur MULTICARTES EXPORT.
contrat d'apprentissage de 3 ans; à a fin du contrat d'apprentissage, si l'objectif de C.A est atteint, il y a recrutement en CDI avec le statut de VRP Multicartes ( 5 employeurs). Rémunération: salaire minimum + intéressement + frais de prospection.
Total des prêts pour 24 000 VME : (possibilité de recruter plusieurs VME par pmi)
24 000 x 50 000 € par PMI X 5 PMI = 6 Mds d'€
financement de la formation théorique:en redéployant lescrédits de la formation professionnelle (plus de 30 milliards d’€).