comment susciter une plus forte croissance ?

Publié le par pierre.voidet.over-blog.com

en levant les obstacles à la présence à l'international de nos TPI et PMI indépendantes qui représentent notre principal potentiel de croissance.

 

      A quoi bon investir dans la formation, la recherche, la compétitivité,  si nos TPI et nos PMI indépendantes ne sont pas présentes sur le marché  mondial pour vendre leurs fabrications à deux milliards de consommateurs solvables dans le monde, condition indispensable pour susciter une forte  croissance.


  L'importance de notre déficit commercial (61 milliards d'€ en 2011) explique en grande partie l'importance du chômage, de la misère, de l'exclusion, des déficits sociaux et budgétaires, de la réduction des investissements,de la réduction du pouvoir d'achat, et la remise en cause des acquis sociaux

 

Certains économistes assurent que l'importation a peu d'importance sur le chômage. L'argument avancé est le suivant " Dans la Communauté Européenne, les échanges intra-communautaires représentent encore 60% du total des échanges"

1° si cette statistique, exprimée en valeur, retenait le critère volume, on mesurerait plus objectivement l'incidence de l'importation sur le chômage.

 2° lorsqu'un produit chinois arrive à Rotterdam et qu'il est revendu 3 ou 4 fois à l'interieur de la communauté Européenne, c'est un échange intracommunautaire. A chaque fois que ce produit franchit une frontière de la Communauté Européenne, l'intermédiaire a pris une  marge, mais il n'y a pas eu création de richesses.

 

De plus, en douze ans de 1998 à 2010, la part des exportations françaises dans le total de la zone euro est passée de 17% à 9%.

                                                 En dix ans, le nombre d'exportateurs français a diminué de 15%.

 

 Contrairement à nos partenaires européens (allemands,anglais, hollandais, italiens), la France n'est pas un pays marchand. Selon le rapporteur du projet de loi de finances 2208  " l'Espagne, la Grande Bretagne et l'Allemagne consacrent aux salons internationaux entre 7 et 8 fois plus de subventions publiques que la France, l'Italie près de 4 fois" Bruxelles ne considèrent pas les aides accordées pour les salons étrangers comme des aides à l'exportation (règle de minimis). ainsi, contrairement à ses partenaires européens, la France n'a pas su profiter de cette opportunité. Ce qui explique notre déficit commercial à l'exportation.

 

                                                          le vendeur est créateur d'emplois et de richesses".

 

Le dispositif de soutien à l'exportation  ne prend toujours pas en compte les obstacles financiers que rencontrent nos TPI et nos PMI indépendantes à l'international. 

A partir de mon expérience personnelle dans une petite entreprise industrielle exportatrice, j'ai élaboré un projet qui propose deux mesures essentielles :

- la création d'un nouveau type de financement à l'exportation qui  prend en compte le manque de fonds propres de nos PMI et TPI et le temps de retour sur investissement commercial à l'international  Cela permettrait à ces PMI et TPI de recruter 48 000 vendeurs export pour aller à la conquête de nouveaux marchés, sans se mettre en danger.

- la création d'un crédit d'impôt "salons internationaux"

 

 

    Le contenu de ce projet est visible sur overblog "pierre voidet"

 

A partir de données fournies par la DARES, le SESSI et d'un sondage effectué auprès de PMI exportatrices en 2008, on peut estimer que ce projet générerait en 5 ans, et sans aucune dépense supplémentaire pour l'Etat :

 

- 72 milliards d'€ de chiffre d'affaires à l'exportation (3,8% du PIB)

- 1 200 000 emplois (emplois induits compris)

- 56 milliards d'économies pour les finances publiques

 


 

           pierre.voidet518@orange.fr

 

 

 

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