le chômage est la variable d'ajustement à la concurrence mondiale

Publié le par pierre voidet

Pour lutter contre le chômage, nous ne pouvons compter que sur les TPI et PMI indépendantes qui représentent notre principal potentiel de croissance

 

Toutes les solutions mises en oeuvre depuis trente ans pour lutter contre le chômage partent d'un même postulat:

notre pays est incapable de générer sa propre croissance, la subordonnant à la reprise conjoncturelle de l'économie mondiale, à la réduction des impôts ou à la relance de la consommation qui accroit le plus souvent les importations et les déficits.

 

Les grands groupes français ne créeront que peu ou pas d'emplois en raison des effets conjugués de la délocalisation et de l'automatisation. Confrontés à la mondialisation, ils sont tenus d'investir à l'étranger pour assurer leur prospérité.

 

Les produits industriels représentent 80% de nos exportations et près de 80% du commerce mondial. Aussi, pour développer nos exportations, l'effort doit être mis sur les exportations industrielles et agro-alimentaires de nos TPI et PMI indépendantes.

 

      Nous ne pouvons compter que sur nos petites et moyennes industries indépendantes pour sortir de la crise, résorber notre chômage et nos déficits sociaux, budgétaires et commerciaux.

 

Malheureusement, depuis trente ans, nos politiques n'ont toujours pas compris que nous sommes passés d'une économie de production à une économie de marché. Résultat, notre déficit commercial s'aggrave d'années en années

déficit commercial  français 2013: 61 milliards d'€    -        excédent commercial allemand 2013:  198 milliards d'€

 

                                      POUR  VENDRE,  IL  FAUT  ETRE  PRESENT  SUR   LE  MARCHE  MONDIAL  

                                      QUI REPRESENTE DEUX MILLIARDS DE CONSOMMATEURS SOLVABLES

 

Malheureusement,  nos TPI et nos PMI indépendantes qui représentent notre principal potentiel de coirssance sont incapables de vendre à l'international tant que les banques privées considéreront le financement d'un vendeur export comme un besoin en trésorerie.

                                           Créer un emploi de vendeur export est un investissement immatériel


De plus, le temps de retour sur investissement à l'international est de plus en plus long avec la crise actuelle et la concurrence sauvage qui compriment les marges de nos TPI et PMI indépendantes.

 

 

La COFACE et la B.P.I  ne donnent pas assez de temps aux PMI indépendantes et aux TPI pour couvrir le coût d'une force de vente à l'international. Ce qui met en danger l'entreprise et ses emplois. 

 

Il serait souhaitable que la nouvelle Banque Publique d'Investissement accorde des financements avec un différé (capital et intérêts) de 5 ans(au lieu de 2 ans actuellement, (temps nécessaire pour couvrir le coût d'un vendeur export) et un remboursement sur 5 ans de la sixième année à la dixième année.

 

 

 

                                   L'INADAPTATION DES FINANCEMENTS A L'EXPORTATION EST

              LA RAISON ESSENTIELLE DE NOTRE DEFICIT COMMERCIAL ET DE NOTRE CHOMAGE

 

 

 

pierre.voidet518@ orange.fr

 

 

 

 

 

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